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Hellcome. (pv. Stanley)

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Ven 10 Nov - 21:07


Hellcome.

Qu'est-ce que tu pouvais détester faire les heures de colles. Pourtant, presque tout l'école savait que tu faisais des sauts d'humeurs et que quand tu étais avec des chieurs, ça te mettais hors de toi. Mais on semblait sans cesse te mettre à l'épreuve et c'était peut-être ce qu'il te fallait après tout... Mais ça te faisais réellement chier. Parce que évidemment, ,il n'y avait pas que le personnel qui le savais, mais tout les élèves. Étant donné que tu t'énervais facilement, tu avais déjà montrer de quoi tu étais capable à tout le monde vu le temps que tu as passé dans cette académie. Mais beaucoup aussi te craignaient, préférant s’éloigner de toi ou t'éviter lorsque tu t’approchais d'eux. Pourtant, tu faisais pas ta tête de con tout le temps mais bon, tu n'allais pas te plaindre non plus. Tu avais dans le viseur plusieurs personnes qui faisaient exprès de te la mettre à l'envers pour que tu fasse des fautes aussi mais tu réussissais toujours à garder ton sang froid au bon moment. Mais bon, tu étais THE surveillant gueulard de l’académie et ce titre n'allait décidément jamais se détacher de toi.

Aujourd'hui, l'après midi tu devais donc faire des heures de colles et évidemment, tu te coltinais des gosses que tu avaient dans le collimateur. Ce serait pas marrant sinon voyons ! Cependant, les premières minutes voir le premier quart d'heure fut assez calme, jusqu'à que ça parte en vrille. Enfin, en vrille, c'est vite dit... ça parlait, s’envoyait des petits mots alors que pourtant ils étaient mi l'un et l'autre au bout de la classe... Ragnarok était dans un coin, entrain de pioncer. Il n'était évidemment pas intéressé par tout ça, c'était à toi de t'occuper de tout ça. Alors tu les regardais mal, tu te levais, tu levais la voix et c'est partit. Mais ces saletés de gosses avaient bien prévus leurs coups, ils faisaient vraiment leur tête de con pendant les dernières minutes. Alors quand ils se mettaient à sortir de la salle en courant, t'avais bien eus envie d'en attraper un par le col arrière pour qu'il reste encore deux trois heures dans cette salle. Mais manque de pot, tu n'eus même pas le temps d'attraper au moins une seule mèche de cheveux.

« JE CONNAIS VOTRE CLASSE ET VOTRE ADRESSE BANDE DE TROU D'UC !!! »

Tu avais l'air bien, à l'encadrement de la porte, le poing en l'air à gueuler comme un poissonnier. Limite tu aurais pu être un super Saiyan à ce moment-là... Enfin bon. Tu souffla longuement en essayant de te calmer tandis que tu tapais du pied. Tu allais rentrer de nouveau dans la salle lorsque tu aperçus une touffe brune s'approcher. Tu eus un petit instant de silence avant que tu ne lève les yeux au ciel.

« Nickel. Il manquait plus que... La démone Stanley. »

Tu n'avais pas pris ta liste avec toi, tu avais essayé de garder en tête les heures de passages des élèves mais pas les noms... Tu rentrais en traînant des pieds avant de te rasseoir lourdement sur ta chaise, observant alors la demoiselle entrer.

« Qu'est-ce que t'as foutu encore pour être là ? »

C'était partit pour une longue heure d'enfer...
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Ven 10 Nov - 22:00

Hellcome.

ft. DAMDAM
851 mots


C'est pas nouveau, tout le monde le sait, je n'aime pas les autres. Et encore moins ceux qui essaient de faire ami-ami avec moi. Et encore moins ceux qui essaient de faire ennemi-ennemi avec moi. Et encore moins les adultes. Donc quand un enseignant a voulu prouvé je ne sais quoi en me cherchant un peu oralement, j'ai pas pu contenir toutes les insultes qui me traversaient la tête. On était pourtant tôt le matin, période à laquelle mon cerveau n'est pas complètement en route et où les remarques des autres ne prennent même pas la peine de s'introduire dans mes oreilles. Bref.
Une heure de colle. Il a été sympa avec moi par ce que je me suis arrêter à "[...] et j'espère que ton père ne s-", en comprenant après que c'est pas par ce qu'un prof est vexant qu'il faut l'insulter. Il avait réussit à la placer l'après-midi, au moment où j'aurais dû finir les cours et rentrer chez moi comme d'habitude. J'avais légèrement ronchonner en le voyant écrire sur l'espèce de carnet débile qu'on nous donnait au début d'année, mais je devais m'estimer heureuse de ne pas y passer ma journée non plus. Il releva la tête, me demandant de sortir de la classe. En plein milieu du cours. J'haussais les épaules, l'air colérique. J'hésitais un instant, me demandant si mon poing dans sa sale tronche de cochon ne vaudrait pas tout l'or du monde, mais je me retins et récupérais mon carnet avec un sourire forcer. Je sortis de la classe en marmonnant quelques insultes. "
Enfoiré."

Les cours s'étaient ensuite suivis normalement, rien de bien folichon comme d'habitude. A la cantine, toujours la même bouffe pourrie. Mais bon, c'était toujours mieux que de ne rien manger. Mes deux derniers cours de l'après-midi m'avaient pourtant sembler interminables. Je n'attendais qu'une seule chose, pouvoir allez à la salle d'heures de colle et finir ma journée, pour pouvoir ensuite prendre des photos de tout et n'importe quoi en mangeant des céréales. C'est pas pour rien que je suis en spé Arts, d'accord ? J'adore faire n'importe quoi, en m'exprimant soit disant, et que des abrutis soient absorber par ce que je fais. Rigolo, vraiment, rigolo.
J'arrivais en traînant des pieds vers la salle, tête baisser vers mes pieds. Crawl m'avait rejoint après sa sieste. C'était sûrement une des seules choses qui me faisaient pas péter un plomb ; si lui était là, j'allais pouvoir me défouler. Puis un cri d'une quelconque personne énervée me retira de mes pensées. Je levais la tête, curieuse, pour voir... DamDam ? Oh je rêve.
Pour vous faire un topo, DamDam, c'était la personne que j'adorais plus que tout au monde voir énerver. Il est colérique, et très facile à irriter. Un rien peut le faire grogner comme un animal. Et bien sûr, ça me fascinait. Comment un être humain pouvait-il être à ce point sauvage ? Et sa pose, vous auriez dû voir sa pause. Le poing levé, en train de gueuler sur des élèves. Je les suivais du regard, soupirant, puis reportant mon attention sur ce gentil et tout mignon surveillant. Pathétique.


-Nickel. Il manquait plus que... La démone Stanley.
-T'as quel âge... 12 ans ?


Il rentrait en premier, en s'asseyant lourdement sur sa chaise. Son esprit était là aussi, il dormait. Je jetais un regard amusé à Crawl, qui soupira simplement en passant devant moi. En entrant, le surveillant regardait mes moindres faits et gestes. Je m'assis face à lui, sourire moqueur en coin, attendant l'interrogatoire de d'habitude. J'enfouissais mes mains dans mes poches, me jurant intérieurement de ne pas craquer d'un seul coup et déverser ma colère sur lui, ou de ne simplement pas tout de suite lui faire péter les plombs.

-Qu'est-ce que t'as foutu encore pour être là ?
-J't'en pose des questions moi... Murmurais-je doucement, toujours en le fixant avec mon sourire de peste. J'ai insulter un prof. Et toi ? Pourquoi t'es là ? T'as encore eu une crise de nerf contre qu'elq- Oups ! Pardon, tu es le surveillant ! C'est juste que, héhé, des fois on te confondrait presque avec un élève ! J'avais repris une voix plus forte.


Je soufflais, tournant la tête dans tous les sens pour observer la salle. Je la connaissais maintenant par cœur, mais je n'arrivais toujours pas à m'y faire. C'est comme si quelque chose changeait tout le temps. Comme si des meubles étaient déplacer, ou alors les élèves aimaient foutre le bordel, qui sait ? Je tapotais du pied nerveusement, Crawl coucher à côté de moi. La sieste toute l'après-midi ne lui avait pas suffit ? Puis, comme une enfant sur excitée, je replongeais mes yeux marrons dans ceux du surveillant.


-Alors DamDam, comment tu vas aujourd'hui ? Pas trop marre de ces sales gosses ? Wink Wink ! Oui parfois ma langue maternelle reprenait le dessus, que voulez-vous.

Stanley Akay
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Stanley Akay
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Dim 12 Nov - 18:31


Hellcome.

Évidemment, comme d'habitude, c'était une » sale peste. Il fallait peut-être que tu arrête d'avoir des espoirs qui se brisaient aussi vite que du verre sur le sol... Tu la regardais presque blasé, ne voulant pas t'énerver pour ça. Mais tu sentais aussi qu'elle était une reine pour ça et que tu auras beau essayé de rester calme, tu allais bien finir par encore gueuler. Tu ressentais déjà un mal de tête se pointer, et tu soupirais. Tu continuais de la regarder sans rien dire, attendant de voir si elle allait finir par la fermer ou non. Mais si tu restais silencieux, elle allait continuer à parler et continuer de critiquer sans même réfléchir à ce qu'elle dit. Le problème c'est que toi aussi quand tu étais énervé, tu disais n'importe quoi. Et dieu sait qu'elle était plutôt forte en provocation. Tu passais ta main contre ton visage, grognant encore.

« C'est une vraie punition d'être ici, surtout pour devoir s'occuper de sale gosses cherchant de l'attention comme toi. »

Tu te demandais toujours si ce genre de personnes avaient eus aussi un si horrible passé que ça pour se comporter comme ça ainsi avec les autres. Ou peut-être qu'elle aimait tout simplement pas les gens, mais de là à se comporter comme ça, y'avait des limites. Tu as toujours eus du mal à supporter ce genre de personne qui essayais toujours de se rendre intéressant et se montrer leur autorité alors qu'il en était rien. Tu sentais ton cœur battre violemment contre ta poitrine, l'envie de gueuler restant encore bien ancrée en toi. Tu devais toujours élever la voix pour te sentir mieux, passer tes nerfs sur la personne qui t'emmerdais pour faire descendre la pression. Mais c'était évidemment pas une bonne idée... Mais bon, tu savais communiquer que de cette façon. Tu serrais les dents, tapant frénétiquement du pied sur le sol.

« Fermes là un peu. C'est quand que tu grandis hein ? À pars emmerder les autres, t'as d'autres préoccupations ou bien ?! »

Tu n'aimais pas jouer avec le feux. Mais tu ne pouvais pas t'empêcher de lui répondre. Tu ne supportais pas d'être chercher de la sorte, même si tu savais très bien qu'elle le faisait exprès. Tu avais envie de la traiter de tout les noms d'oiseaux en italien mais tu le gardais pour certaines occasions. Tu pianotais aussi la table de tes doigts et ça devenais un peu agaçant maintenant. Ragnarok finissais par relever la truffe vers toi, avec un air un peu endormis. Il le sentait aussi que tu allais encore finir par craquer, comme d'habitude. Sa queue ondulait un peu plus rapidement, comme si il attendait de voir si il allait devoir intervenir ou non.

« J'ai envie de me barrer d'là putain... » Murmurais-tu avant de jeter un coup d'oeil à la pendule, même pas cinq minutes étaient passées. Tu grognas, les sourcils froncés.
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Lun 13 Nov - 19:17

Hellcome.

ft. DAMDAM
658 mots


J'étalais lentement ma tête sur ma main droite, le coude poser sur la table en bois qui était beaucoup trop froide à mon goût. Le seul trait visible sur mon visage était mon sourire malicieux. Mes yeux pétillaient, je me satisfaisais un peu déjà de ma victoire. J'étais un peu perdue, le fixant étrangement. J'analysais un peu le cas devant moi, comme tout le fait. J'veux dire, ne me faîtes pas croire que vous ne jugez jamais personne à l'intérieur de vous ? Mais pas devant, non, devant c'est irrespectueux. Vaut mieux garder ce qu'on pense dans notre petit crâne. Et qu'est-ce que je pensais de ce sauvage coléreux ? Voilà, exactement. Mais quand je le regardais, le truc physique qui me perturbait le plus était son visage. Hein ? Oh non pas son espèce de cicatrice, on a tous un passé assez chelou, non moi c'était les traits de rage qui me perturbait. Plutôt rigolo.

-C'est une vraie punition d'être ici, surtout pour devoir s'occuper de sale gosses cherchant de l'attention comme toi.

J'ai pas pu me retenir. Mon visage s’émerveillait, et j'étais tellement contente de le voir perdre le contrôle que je lâchais un petit gloussement. Il n'avait durer que quelques secondes, mais ça aurait pu être pire. Sérieusement, impossible ce mec. On lui dit deux trois trucs, ça y est, il se laisse allez. Quelque part, ça faisait pitié. Mais bon, j'peux le comprendre. On a pas tous la chance d'être normaux. On a tous des défauts, et lui le sien c'est que ben... C'est un sauvage. M'enfin bon, en y réfléchissant bien, j'suis aussi sauvage que lui. Attendez quoi ?

-Fermes là un peu. C'est quand que tu grandis hein ? À pars emmerder les autres, t'as d'autres préoccupations ou bien ?!
-Et ben justement ! C'est gentil de demander ! Tu vois j'ai pas eu le temps de grandir, donc j'pense que là je suis en pleine évolution, en même temps passer de la maternelle à l'école primaire... Je soufflais désespérée en faisant style, pour être un peu à fond dans mon rôle. J'aurais dû faire du théâtre. Mes occupations ? Oh je gère un club de photographies... Et j'adore les céréales. Oh et je fais la collection de photos avec des trucs insolites dessus... Du genre toi, quand tu rages.


Je posais mon doigt sur ma bouche l'air de réfléchir en détournant mes yeux vers le plafond. Ces bruits de pied contre le sol et ses doigts qui tapotaient la table m'empêchait de m'enfuir de cette pièce mentalement. Moi aussi j'allais commencer à m'énerver, mais je gardais mon regard vide vers le plafond. En général, quand je viens ici, je réfléchis à ma vie d'avant, de maintenant et d'après. J'imagine ce qu'il se passerait si ma mère était toujours là, ou si elle n'avait jamais été à mes côtés pour m'encourager. J'suis sûre que je serais pas aussi relou que maintenant, mais ma vie aurait été triste et sans saveur. Imaginez moi en mec. Ouai voilà, vous visualisez ? Oh my, j'ai vraiment une tête de boloss.

-J'ai envie de me barrer d'là putain...
-Hey, pssst, je t'ai entendu.


Je me remettais bien face à lui, en m'assurant de garder mes bras croisés sur la table, le corps entièrement droit, en reprenant mon plus gros sourire. Non pas que j'étais confortable comme ça, puisqu'on aurait dit que j'étais pétrifiée. Mais au moins, je peux observer ces moindres faits et gestes. Et je pouvais voir ce qui le saoulait le plus. D'ailleurs, je ne savais pas trop par où commencer pour l'énerver de plus belle, mais fallait bien commencer, j'veux dire, regardez, y'a que CINQ MINUTES qui sont passer. Cinq minutes et j'ai eu le temps de me faire chier.

-J'étais en train de me dire que t'étais vachement coléreux pour un humain normal, et les rumeurs disent que t'es un sauvage.. Je peux te prendre en photo ? I really really want a picture, le rageux.

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Stanley Akay
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Stanley Akay
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Sam 18 Nov - 22:04


Hellcome.

Tu te demandais quand est-ce que ça allait être l'heure de partir de la salle. À vrai dire tu te sentais comme un gosse qui étais lui-même en heure de colle et qui attendait qu'elle se passe aussi vite qu'un cours lambda. Mais ça c'était surtout parce que tu étais avec elle, et elle faisait toujours tout pour t'énerver, sans penser aux conséquences ni à ce que ça pourrais te faire au fond. Mais le problème avec toi, c'était que, au lieu de discuter calmement et lui expliquer, tu gueulais. Mais tu savais aussi que discuter avec elle simplement, ne fonctionnerais pas. Elle te rirait juste au nez et continuerais de te faire chier, encore plus. Elle n'allais certainement pas comprendre dans tout les cas... Et c'est ça qui était le plus chiant. Tu ne savais pas comment te comporter avec elle et tu ne voulais surtout pas faire des choses que tu regretteras après.

Et évidemment, elle répondait à tout ce que tu venais de lui dire. Tu la fixais de ton mauvais regard habituel. Même si ça ne servait à rien de la sermonner et la regarder mal, tu ne pouvais pas t'en empêcher. En pleine évolution hein... Si elle pouvait évoluer plus que ça, ça t'arrangerais vraiment beaucoup. Mais malheureusement, tu devais faire avec.

« Et ils réussissent à te supporter ? Wow. »

Tu te demandais comment ça se passais dans le club. Ou peut-être qu'ils étaient tous comme elle donc tu pouvais comprendre si ce serait le cas. Comment pouvait-ils se supporter les uns les autres dans ce cas... Tu t'émulsionnais le cerveau pour rien comme ça et c'était saoulant. Tu levais les yeux au ciel, essayant de penser à autre chose mais elle était bien présente. Autant niveau présence que sonore. Tu grinçais des dents, Ta main posée sur ta tête, griffant ton crâne. Un sauvage ? Peut-être. Mais tu essayais toujours de ne pas te comporter comme tel, sinon tu aurais de sacré problèmes. Ton expression de visage changea brusquement, passant du colérique à un visage neutre voir complètement vide.

« Crois moi, si je serais un sauvage, tu serais déjà éventrée au sol, comme un porc. Mais ça n'arrivera jamais. »

Tu ne feras pas plaisir à l'autre taré qui étais censé être ton père. Tu voulais pas devenir violent, pas devenir comme lui. Et cette fille stupide continuait à vouloir te pousser à bout. Heureusement que tu avais un minimum de self contrôle. Tu finissais par mettre tes cheveux en arrière, poussant un gros soupir. Que dix minutes de passées... Collant ton dos que le dossier de ta chaise, tu retrouvais ton regard assez dur, froid sur ton visage, fixant de nouveau la jeune fille.

« à pars ça. Si tu passe juste ton temps à prendre en photo des « rageux » comme tu dis... Moi j'appelle pas ça une passion pour la photographie, juste une passion d'emmerder son monde et faire des clichés inutiles. Tu es une sorte de rageuse toi aussi finalement... Bienvenue au club. »

Enfin un petit sourire. Essais-tu de relativiser ?
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Dim 19 Nov - 15:49

Hellcome.

ft. DAMDAM
883 mots


Plus le temps passait, plus je pouvais sentir une certaine tension entre nous. C'est vrai que j'abusais un peu, mais j'adorais le voir énerver. J'aime pas trop quand les gens crient ou sont en colère en général, par ce que ça m'effraie un peu, comme quand j'étais gosse et que les garçons me criaient dessus, mais lui, lui là, ce DamDam, c'était une perle rare. Et rien que sa voix fébrile était rigolote. J'veux dire, imaginez. Il est censé garder son calme en toute situation, c'est un pion quoi. Il est censé garder une certaine tenue devant les élèves. Et regardez où on en est là. Tout le monde sait à quel point il est susceptible de taper sur les murs.

-Et ils réussissent à te supporter ? Wow. Dit-il, avec son regard mauvais là.

J'haussais les épaules, enlevant mon sourire, me demandant si en effet ils pouvaient me supporter. En fait, quand je fais ce que j'aime, je suis un peu moins relou que d'habitude. Si quelque chose me passionne, je vais être plus concentrée et attentive que si je n'aimais pas le sujet. Voyez-vous, la photo permet de m'évader. C'est pas quelque chose que j'ai aimée dès la naissance, mais en prenant ma première photo avec un appareil tout pourrit que j'avais retrouver dans le grenier de ma nouvelle famille, je me suis dis que ÇA c'était mon truc. Bon certes c'est une photo du collier de ma mère un peu floue et pas très bien éclairée, mais c'est ma photo préférée. Je l'ai prise un an ou deux ans, et je m'en lasse toujours pas. En même temps, le combo photo plus collier de famille... Ouai, je suis perturbée.

-Crois moi, si je serais un sauvage, tu serais déjà éventrée au sol, comme un porc. Mais ça n'arrivera jamais. Il se grattait le crâne en serrant les dents.
-Moh, Monsieur a eu un passé difficile ?


Bon j'avoue, c'est sortit tout seul. J'étais même un peu mal à l'aise d'avoir dit un truc pareille. Mais je ne le montrais pas, oh non. Si jamais il voyait que je le prenais en pitié, il pourrait probablement se foutre de ma gueule... Probablement. Faut que je me dise que tout le monde n'est pas un démon comme moi, m'enfin, quand on souffre beaucoup trop, on se méfie de tout. Et là j'étais un peu en panique à l'intérieur. Comme vous l'avez compris, il est coléreux. J'ai pas envie qu'il "m'éventre comme un porc" en fait. Ahah. Ahahahahah.
Il remettait ses cheveux en place en soupirant. Bon ben je crois qu'il a vraiment eu un passé difficile. Il colla son dos contre sa chaise, en me regardant froidement de nouveau. Je me demandais bien ce qu'il a pu lui arriver pour qu'il devienne aussi distant et enragé. Oui distant. On est pas aussi méfiant pour rien, il essaye surtout de se protéger, j'imagine. Mais eh commencez pas à vous dire que si je suis aussi solitaire c'est par ce que je me protège, hein.


-à pars ça. Si tu passe juste ton temps à prendre en photo des « rageux » comme tu dis... Moi j'appelle pas ça une passion pour la photographie, juste une passion d'emmerder son monde et faire des clichés inutiles. Tu es une sorte de rageuse toi aussi finalement... Bienvenue au club.

J'ouvrais grand les yeux, serrant fort mes poings. Quoi ? Pas une passion ? Clichés in.. Oh il l'a chercher. Je me levais en trombe et donna un grand coup sur la table devant lui, fronçant les sourcils. Son grand sourire d'abrutit me mettait encore plus en colère. Et peu importe si j'allais avoir des problèmes, on ne traite pas mes photos de clichés inutiles. La photo de mon collier n'est pas un fucking cliché inutile bordel.

-La seule chose qui m'empêche de t'en coller une c'est que j'ai pas envie d'être virée. Mais j'te jure que tu mérites plus qu'une simple claque espèce de taré. Tu sais quoi ? Tu connais rien à la photo. Qui te dis que je prends que des photos de gros co- de gros attardés dans ton genre ? Hein ?! On ne traite pas ma passion comme ça. Et je pense que si ma mère aurait été encore là, elle t'aurait faite virer pour moins que ça, abrutit. Comment oses-tu... Je grommelais encore plus fort, ne pouvant pas m'arrêter de parler, et commençais à lever la voix. Je te hais. Et ta passion alors ? Hein, t'as une passion toi ? A part emmerder les élèves ?

Je tremblais tellement j'avais la rage. Bon, il avait raison, j'étais une rageuse. Mais la photographie était une des seules choses qui me permettait d'être prise au sérieuse, et d'être appréciée. Une des seules choses qui me faisait paraître normale. Je me souviens du concours "Prend en photo ton Esprit" où j'étais arrivée première. Ou la photo de ma petite sœur devant la plage. Ça, c'est pas des putains de clichés inutiles. Et là je suis en train de me rendre compte que je m'enrage encore plus rien qu'en pensant à ses paroles.
Je me reculais de sa table, passait mes mains sur mon visage en marmonnant quelques paroles. Je m'asseyais sur la première chose qui se trouvait derrière moi, et je glissais mes doigts sur mes jambes, en tapotant dessus et le regardais avec une envie de l'étrangler incroyable.


-Je crois... Je crois que je n'aime pas trop qu'on parle de mes photos comme ça. Excuses-moi.


Stanley Akay
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Mar 21 Nov - 18:48


Hellcome.

Ton cœur battait de plus en plus vite. Plus ça allait, plus tu avais l'impression de voir rouge. Ta main continuais de tapoter sur le bureau, faisant de plus en plus de bruit, claquant tes ongles contre le bois. Il ne fallait pas longtemps pour que tu perde rapidement ton souffle fasse à la vague de sentiments qui t'envahissaient en un temps record. Cependant, tu ne t'attendais pas non plus à que la jeune fille réagisse aussi vivement et surtout, d'une façon aussi agressive. Ce qui, évidemment ne t'aidais pas à te calmer. C'est même ça qui coupais ta raison un court instant. Mais il te fallut quelques instants, le temps d'assimiler tout ce qu'elle venait de te dire pour que tu réagisse enfin. Tu l'avais fixé pendant tout le long où elle t’engueulais, te disais à quel point tu craignais. Mais tu étais resté aussi sur les paroles extrêmement blessante. Passé difficile ? Si elle le savait. Le plus dur, était de garder tout ça pour toi. Tu ne voulais pas te faire passer pour une victime ou un mec qui se plains tout le temps. Et puis, ce n'étaient pas leur affaires non plus.

Mais pour répondre aux provocations, tu étais mal. Et cela te rappelais toujours ces moments difficiles et traumatisant qui te donnait envie de tout casser autour de toi. Tu tiquais, tu n'arrivais plus à respirer. Tu devais devenir une bombe à retardement, avec ton visage qui devenait de plus en plus rouge. Elle ne connaissais rien de toi, elle ne savait pas qui tu étais réellement, pas comment se comporter avec toi, pourquoi tu étais comme ça. Alors... ça explosa. Tu n'entendais pas les excuses, tu ne réfléchissais même plus. Tu ne savais même plus ce que tu faisais sous tout cet excès de rage qui te prenais, faisant sursauter ton esprit. Tu te levais, empoignais le bureau avant de le renverser avec une violence inouïe, t'empêchant ainsi d'aller lui faire du mal directement. Finalement, tu étais peut-être encore à moitié conscient... Mais ce qui est fait est fait. Le bureau renversé, tu n'étais plus toi-même pendant quelques secondes.

« VA TE FAIRE FOUTRE SALE GAMINE IGNORANTE !!! »

Tu étais même prêt à empoigner ta chaise mais tu sentis soudainement un poids te percuter. Ragnarok savait comment tu étais, ce que tu avais vécu. Il savait qu'il fallait t'arrêter et tu reprenais toujours tes esprits, automatiquement lorsque tu savais qu'il était près de toi. Tu perdais de nouveau ton souffle, et restait immobile pendant quelques instants. Tu regrettais amèrement ce que tu venais de faire -mais pas de dire- et tu savais que cela pouvais te coûter cher. Tu serrais les dents, posant une main contre ton buste où tu sentais ton cœur battre follement. Tu serrais ton tee-shirt entre les doigts, souffrant.

« Vous aimez... Me gâchez la vie... » Murmurais-tu, essayant ainsi de reprendre une respiration normale.

Tu essayais de ne pas la regarder. Tu n'étais pas encore prêt, tu ne voulais pas t'énerver de nouveau. Alors tu pris une grande inspiration, caressant doucement la tête de ton esprit, qui essayais de te calmer, et cela réussissais, comme toujours. Tu passais ta main contre ton visage et remettait le bureau à sa place. Il semblait plus lourd que quand tu l'avais renversé... Ce qui n'était pas surprenant vu que tu étais dans un état second lorsque tu l'avais fais. Tu restais silencieux, ne voulant rien ajouter à cette situation déjà très gênante et tendue. Une fois tout remis en place, tu allais simplement te diriger vers la fenêtre, te mettant à zieuter d'un regard vide, l'extérieur. Ragnarok s'installa à côté de toi, calant sa tête contre la paume de ta main qui distraitement touchait cette dernière. Tu te sentais trop con, comme à chaque fois à vrai dire. Oui, tu étais vraisemblablement un sauvage. Tu soupirais, n'osant plus rien dire suite à cet incident. Comment dire que, oui tu n'avais aucune passion, que tu n'avais encore aucun objectif à atteindre. Tu stagnais. Et personne ne t'aidais à aller de l'avant.
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